LES YEUX DE LA NUIT.
Le long des pentes roulent les yeux de la nuit
Tanguent les reins de velours brillent les dents de nacre
Et si le vent calme l'ardeur désordonnée du serpent noir
Rien ne peut l'empêcher de saisir la proie chaude et rose
Dont les pulsations d'agonie font frissonner sa peau
Glacée.
La musique des ténèbres roule sourdement dans les hautes herbes
Poussière et pluie mêlées rythment la cadence obsédante
Tandis que dansent funambulesques des papillons venimeux
Dont la ronde effrayante se pare des couleurs de la pourriture
L'enfer s'ouvre sous leurs ailes avec le souffle de la mort.
Deezer : Olivia Ruiz, Peur du noir
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire