vendredi 27 mai 2011

Vendredi 27 mai 2011

 RAS, en fait ce matin j'ai pris le train SNCF sans problème et divers déplacements professionnels m'ont entraînés dans des errances parisiennes assez variées en termes de modes de transport. Puis ce soir reprise du RER A vers 20h00 sans encombre.
Entre ces deux trajets, déplacements à pied, en métro, en bus et même comble du luxe en automobile grâce à un collègue serviable.

Au cours de ces pérégrinations, deux observations qui m'ont intriguées ou amusées.

Au n° 22 d'une grande avenue parisienne dans un quartier très central, se situe un arrêt du bus que je prends souvent mais je n'avais jusqu'alors jamais fait attention aux plaques apposées sur le mur de l'immeuble,  annonçant la raison sociale des sociétés très nombreuses dans ce secteur.
Et bien à ce numéro, à droite de la porte cochère située un peu en hauteur, l'une de ces plaques discrète est gravée d'un nom de société remarquable "MAFIA 2ème étage gauche". J'ai regardé à deux fois et j'ai bien lu. En attendant de délivrer mon deuxième épisode des aventures de Fatal Bert que j'ai décidément beaucoup de mal à reprendre après la perte de mon texte déjà indiquée dans un message précédent, j'ai laissé vagabonder mes idées sur ce que pouvait bien recouvrir cette appellation pour le moins intrigante voire mystérieuse. Est-ce un acronyme ou bien la célèbre organisation criminelle a-t-elle décidé qu'elle pouvait s'afficher ouvertement à Paris et avoir pignon sur rue ?
Point de départ pour une nouvelle ? Je m'imagine appuyant sur le bouton de l'interphone, pénétrant dans l'immeuble bourgeois, demandant à la concierge              "Don Corleone, c'est bien au 2ème étage ?",  prenant l'ascenseur dont la grille à l'ancienne est en or massif, sonnant à la porte qui s'ouvre sur une secrétaire à la chevelure blond platine, me faisant pénétrer dans un immense bureau et moi m'avançant entre deux rangées de gardes du corps vers la silhouette d'un vieillard lourd et massif assise tout au bout...
Je me dis "il faudra que je creuse". Le bus repart et deux numéros plus loin, je lève les yeux jusqu'au 1er étage  de l'immeuble et je contemple, éberlué, inscrites sur le balcon en fer forgé, les lettres formant le nom de "SPRINGFIELD". Cela ne s'invente pas et ce n'est d'ailleurs pas inventé.

Un peu plus tard dans la journée et tout simplement incongrue et rigolote, la vision fugitive à travers la vitre de l'automobile, de deux enseignes exactement côte à côte et dont le rapprochement ne peut que susciter un certain amusement d'un goût certes douteux mais tout de même humoristique. A droite, le cabaret gourmand "Chez Raymonde" avec sur la devanture deux immenses photos d'un chef cuisinier sorti tout droit de chez Michou ou de la Cage aux Folles, à gauche, un simple restaurant mais dont la particularité est de se dénommer "le trou normand"...

Allons, allons, le naufragé du RER A  se laisse aller quelque peu en cette veille de week-end...


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