Le naufragé du RER A que je suis, a évité ce matin l'apocalypse (à l'échelle du RER naturellement) décrite dans un article du Parisien paru aujourd'hui et reproduit ci-dessous. L'un des membres de notre blog n'a pas eu cette "chance" et s'est retrouvé au cœur de la tourmente.
En effet, pour une raison professionnelle, j'ai utilisé à titre exceptionnel mon automobile pour me rendre dans la capitale. C'était un impératif mais ce fut pour tomber dans une autre apocalypse mais cette fois routière. Bouchon monumental sous la Défense puis sur le périphérique ouest (je ne sais si cela était dû aux répercussions de l'incident du RER), toujours est-il que j'ai mis deux heures pour rejoindre ma destination là où raisonnablement j'aurais passé en temps normal environ une heure. Certes, pour nos amis adeptes de la voiture individuelle, ce n'est sans doute pas quelque chose d'inhabituel mais pour moi usager très occasionnel de ce type de transport, ce fut énervant.
Certains automobilistes qui considèrent leur véhicule comme une seconde maison, peuvent supporter de tels embarras et ne veulent pas entendre parler des transports en commun, en ce qui me concerne Paris en voiture est une horreur et je préfère le RER du moins quand il fonctionne à peu près correctement.
"La RATP et la SNCF ont expliqué que le trafic du RER A avait été interrompu ce jeudi matin en pleine heure de pointe entre Nanterre-Préfecture et Charles-de-Gaulle-Étoile dans les deux sens. L'incident a engendré une affluence exceptionnelle en gare Saint-Lazare, car les voyageurs ont été orientés vers la ligne L La Défense-Cergy. Selon la RATP, le trafic reprenait progressivement en milieu de matinée.
Alors que les épreuves du bac débutaient ce jeudi, le rectorat de Paris assurait qu'aucun problème n'avait été signalé suite à cet indicent dans les transports.
Voyageurs excédés
Selon la RATP, un dégagement de fumée sur des installations ferroviaires fixes a été constaté vers 7h30. La RATP a alors décidé d'engager ses propres moyens pour procéder au désenfumage avant de faire intervenir les pompiers. De sorte que le trafic du RER A dans l'ouest parisien a été interrompu jusqu'à 8h50. Le trafic de la ligne de métro 1 a également été suspendu entre les stations Esplanade et Grande Arche.
L'afflux de voyageurs en gare Saint-Lazare a provoqué une grosse pagaille. A 9h30, la gare était paralysée tellement il y avait de monde. Les voyageurs étaient souvent excédés alors que des haut-parleurs signalaient les incidents à la Défense. «C'est le tiers monde la France, une fumée et tout est bloqué!», s'énervait un usager alors qu'il était alors quasiment impossible d'accéder aux couloirs du métro. «Des milliers de personnes ne peuvent se rendre à Paris», expliquait un autre, ironisant : «Il y a des incidents tous les jours mais là c'est le pompon».
Dans cette pagaille, les salariés de la SNCF tentaient tant bien que mal, souvent en vain, de demander aux usagers de se mettre sur une file afin de gérer les flux. "
Pour une fois dans mon malheur j'ai donc eu un peu de chance en évitant Saint-Lazare ! Comme quoi le voyageur doit savoir composer. En effet 8h50 le premier rer repartait pour La Défense et oh joie j'étais dedans assise jusqu'à Houilles, incroyable non ? Enfin à Maisons-Laffitte, les gens étaient plutôt calmes...
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