mardi 29 mars 2011

Lundi 28 mars 2011 - Périple dans le RER A

Témoignage de l'une de nos fidèles membres, Emilie-Charlotte François, que je remercie.

Quand ça veut pas, ça veut pas !

Ce matin, gare de Maisons-Laffitte, je suis à l’heure pour prendre mon RER. Première désillusion de ma journée, l’écran affiche mon RER retardé et le train suivant (ma planche de salut vers Saint-Lazard) supprimé. Je ne m’affole pas ! Bien sûr un train est à quai, mais comme rien n’est annoncé, je décide d’attendre mon RER. Fatale erreur ! Pourtant intérieurement, je trouvais cette trop longue attente du train sur le quai un peu suspicieuse. Donc le train décolle et me voilà au bout de mon quai (sans affichage, encore une erreur) à attendre (puisqu’il ne va être question que de cela) mon RER… bordel !
Cinq minutes plus tard, il apparaît héroïque… ma joie fut de courte durée en apercevant la foule qui loge à l’intérieur. Là dans ma tête une lumière s’allume : « Tu vas galérer aujourd’hui, bien fait pour toi ! Tout c’était trop bien passé chez toi.» Cette fois, je ne laisse pas passer ma chance et grimpe dans la rame. Sauf que cinq minutes plus tard, j’ai toujours une vue splendide sur cette horrible affiche « Big Mama »  du quai de Maisons-Laffitte.
C’est maintenant l’intervention tant adorée du conducteur qui nous annonce : « Mesdames, Messieurs, suite à une rupture de rail à Houilles - Carrières-sur-Seine, notre RER sera direction Paris – Saint-Lazard et s’arrêtera en gare de Sartrouville et Houilles – Carrières-sur-Seine. » Vous pensez bien qu’à cet instant, je me maudis intérieurement d’avoir laissé filer le train d’avant. Nous quittons enfin Maisons-Laffitte pour à nouveau cinq minutes d’attente à Sartrouville.
 Voilà le bouquet final ! Arrivée en gare de Houilles, tout le monde se dit « ah étrange le quai est vide, mais plein là où d’habitude le train s’arrête ! ». Il y a forcément un piège ! Le RER stationne encore bien cinq minutes, sans que la rame ne se remplisse, voire plutôt l’inverse. Cerise sur le gâteau, notre cher conducteur se connecte à nouveau avec nous : « Mesdames et messieurs, il semble que notre RER est un problème de fermeture des portes. Je vais donc faire un essai de fermeture des portes pour ensuite les rouvrir ». Atterrement sur tous les visages des naufragés ! Merde, non seulement on poireaute, mais si ça se trouve dans deux minutes, il va nous dire que nous devons descendre du RER. Toujours aucune panique dans la rame, l’habitude je pense ! L’essai se révèle être concluant ! Miracle les portes se ferment. Petit sourire quand l’un des naufragés applaudit et l’autre félicite le conducteur.
Mais nous ne sommes toujours pas repartis ! Comble du désespoir, un train arrive sur un autre quai (celui bondé, suivez un peu !). Petite consolation, le train est lui-même plein et il semble que personne sur le quai ne puisse monter. Je suis donc toujours mieux dans le mien, même à l’arrêt. Evidemment ce ne serait pas drôle si ce même train n’était pas parti avant le mien !!!
Dans les moments de loose totale, il y a toujours ce déclic qui renverse la situation. Alléluia notre RER quitte Houilles et se dirige vitesse grand V vers Saint-Lazard (sans passer par la case Nanterre Université, joie suprême). Ca y est, mon voyage est presque arrivé à son terme, avec un petit pied de nez du destin… la porte s’ouvre sur l’affiche de cinéma « Big Mama » qui m’avait nargué au début de ce périple !
Conclusion 45 minutes de trajet, et je suis quand même la première arrivée au bureau !

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