lundi 29 août 2011

Lundi 29 août 2011 - On prend les mêmes et on recommence...

Le naufragé du RER A repris le collier le 22 août sans avoir durant toute cette semaine passée, à signaler d'incidents particuliers.
Ce fut un long fleuve tranquille, pas trop de monde, des trains à l'heure et souvent des rames climatisées. Le soleil "rimbaldien", nous en avons trouvé mais sans doute pas de quoi se "brûler". Il faut dire que nous évitâmes soigneusement la seule région où il fait quasiment toujours beau temps. Éviter la "presse" du RER A pour la retrouver sur les plages de la Méditerranée, ce n'est pas notre tasse de thé mais cela se paye évidemment mais bah !...Un peu de solitude cela compense bien l'absence d'éclat de l'astre azuréen.
Le 22 août reprise du RER A, la veille nous étions encore dans le métro viennois, "luxe, calme et volupté". Le séjour se concluant pour moi à la terrasse du café "Mozart" face à l'Albertina dans une Vienne nocturne, par la dégustation d'un café "Sobiesky" (espresso, miel et vodka).
Aujourd'hui 29 août, il fallait bien un retour à la "normale". Si le matin s'est passé sans problème, si ce n'est naturellement une affluence de rentrée, le soir le RER A a repris sa physionomie normale, car ce qui est la règle à Vienne est l'exception à Paris : des transports en commun en bon état de marche.
Ce soir, informations erratiques ou pas d'informations du tout, 1/2 h de retard et une destination non garantie. Surtout, une compression "césarienne" des grands jours, qui pour le banlieusard dont la tête est encore pleine de souvenirs de grands espaces ou d'espaces urbains dépaysant, a presque quelque chose de rassurant en attendant que la répétition des incidents et la morosité automnale relèguent ces souvenirs et remettent à l'ordre du jour la mauvaise humeur et l'exaspération.
Ce soir, le voyageur écrabouillé mais dont la taille lui permet de surplomber ses voisins, avait encore dans le regard cette lueur indulgente et ce regard presque attendri sur ses contemporains, que l'on peut attendre du philosophe. Demain, ce regard changera déjà et il faudra au voyageur beaucoup de constance pour conserver cette attitude et ne pas considérer avec résignation et lassitude, mépris ou haine, le troupeau dont il fait partie...

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