Apparemment ce matin problème dans le RER A, toutefois, je suis passé au travers en prenant le train SNCF.
Ce soir, rentrée fort tardive par le RER A, Charles De Gaulle-Etoile, RAS.
Le naufragé du RER A, à défaut de nouveaux horizons chimériques ou non, s'est payé une pause musicale.
Salle Pleyel, Orchestre de Paris dirigé par Christoph Eschenbach, notamment magistrale interprétation (sublime 3ème mouvement Largo) de la très belle 5ème symphonie de Dimitri Chostakovitch.
Grinçante, douloureuse, tragique, éclatante, cette symphonie créée en 1937 ouvre au naufragé des horizons intérieurs. Elle lui transmet miraculeusement par sa seule puissance musicale, le terrible contexte stalinien avec son propre cortège de naufragés, des grandes purges à "l'archipel du goulag".
Pour moi ce soir, le largo poignant et fulgurant m'a embarqué pour des rivages hors du temps où la beauté règne sans partage. Le retour en RER, je l'ai fait avec cette musique au cœur, accompagnant la lecture du "Monde d'hier" de Stefan Zweig lorsqu'il décrit la fin de son Europe tant aimée basculant dans la cataclysme de la Première Guerre Mondiale.
Pour moi ce soir, le largo poignant et fulgurant m'a embarqué pour des rivages hors du temps où la beauté règne sans partage. Le retour en RER, je l'ai fait avec cette musique au cœur, accompagnant la lecture du "Monde d'hier" de Stefan Zweig lorsqu'il décrit la fin de son Europe tant aimée basculant dans la cataclysme de la Première Guerre Mondiale.
(Deezer : Chostakovitch, largo 5ème symphonie).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire